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Les
origines de la comptabilité
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Rappel historique
Bref
rappel historique...
Le souverain Hammourabi
de Babylone évoque la comptabilité des marchands dans ses lois. Les Incas
utilisaient des rubans de couleurs noués pour tenir les comptes ; un nœud
par opération, une couleur par produit. Les Romains utilisaient les termes
expensa pour les dépenses et accepta pour les recettes.
1494 : le moine italien Luca Pacioli édite à Venise son traité sur la
comptabilité en « partie double ».
1581 : en Italie, le collegio des Raxonati est la première société de
comptables.
1673 : en France, Jean-Baptiste Colbert impose la tenue de livres
comptables.
1807 : code du commerce napoléonien.
1881 : création en France de la société de comptabilité.
1962 : Gilbert Bitsch, Chef de Projets administratifs et comptables de la
SACM de Mulhouse, invente le mode conversationnel pour l'application du
lettrage informatique et réalise le premier positionnement des détails du
solde des comptes de tiers sur une tabulatrice IBM 421, puis sur
ordinateur IBM 360.
Si l'apparition des tâches
comptables est simultanée à celle de l'écriture les textes les plus
anciens connus (environ cinq mille ans) sont des inventaires comptables -
l'essor de la comptabilité est lié à l'apparition de l'imprimerie.
Celle-ci en permettant la
diffusion et la généralisation des règles à travers l'Europe favorisera la
formalisation au cours du XIXe siècle de nombreuses méthodes comptables de
tenue de livres utilisés encore aujourd'hui.
Dans un premier temps, se développe la comptabilité privée. La
comptabilité est souvent abordée depuis un angle particulier, ou fait
partie d'un ensemble plus vaste. C'est le cas du premier traité de
comptabilité connu, le Tractatus XI particularis de computus et scripturis
publié en 1494, dû à Fra Luca Pacioli, aussi celui du Parfait négociant de
Savary (1675), qui recueille les pratiques commerciales et comptables de
l'époque. Ce dernier suit de près l'ordonnance Colbert/Savary, qui
introduit pour la première fois des obligations comptables.
Le Projet de dixme royale de Vauban apparaît en 1707 comme un ancêtre de
la comptabilité publique. A la même époque sont publiés les premiers
traités de comptabilité en partie double, le plus représentatif étant
celui de Nicolas Barrême. L'époque révolutionnaire connaît une montée de
l'attention prêtée aux sujets comptables. Quelques échantillons,
concernant la comptabilité privée, sont les Observations sur la
comptabilité (1789) ou Sur la nomination des commissaires (1791). Quant à
la comptabilité publique, on peut citer Moyen de simplifier la
comptabilité des deniers royaux (1789) ou La comptabilité des finances
(1789).
Le XIXe siècle voit enfin le développement de l'enseignement des
disciplines comptables grâce à des professeurs illustres tels que
Jean-Baptiste Say. Celui-ci développe notamment un traité de comptabilité
commerciale dans le deuxième volume du Cours d'économie politique qu'il
professe au Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM). On peut
noter également l'apparition de manuels généraux, comme celui de Trévery,
ou spécialisés, tels que le Traité de comptabilité agricole de Mignot. Par
ailleurs, c'est à la même période que sont créées des écoles de commerce :
l'Ecole supérieure de commerce (ESCP) et l'école des Hautes Etudes
Commerciales (HEC).
Source : Gallica BNF -
Wikipedia
A propos de
Fra Luca Pacioli

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